Présentation du dispositif
L’Echalier, agence rurale de développement culturel, a été créée en janvier 2000 pour favoriser l’accès de chacun à des équipements culturels sur le territoire. Le nom choisi désigne un outil qui, dans le bocage, permet de regarder plus loin. Ce dispositif a pour mission de programmer des spectacles professionnels, de diffuser des films, d’organiser des expositions, d’ouvrir des résidences d’artistes mais aussi d’organiser des actions de lecture publique et des ateliers théâtre. Depuis 2002, l’agence s’est vue confier par la Communauté de communes des Collines du Perche, la grange de Saint-Agil aujourd’hui transformée en véritable théâtre et lieu de création artistique et culturelle.
L’Echalier, atelier de fabrique artistique
Lors de la réhabilitation de la Grange de Saint-Agil, un atelier technique s’est adossé à la création du théâtre. Cela a permis de développer un projet reconnu aujourd’hui comme Atelier de Fabrique Artistique. Il s’agit de l’accueil de résidences d’artistes qui sont dotées. Les artistes sont reçus minimum 15 jours et sont complétement libres de leurs horaires puisqu’on leur donne les clés du théâtre avec une seule contrainte : un jour de repos dans la semaine.
L’Echalier et la lecture publique
L’Echalier fait également beaucoup avec la médiathèque sur la lecture publique en organisant des ateliers d’écriture dans les écoles avec des auteurs et des illustrateurs. Le fruit de ce travail est présenté tous les ans au printemps lors du Salon des Bonimenteurs. La Communauté de communes, qui a la compétence scolaire, favorise ces actions.
Une seule convention pour un financement partagé
L’Echalier est financé autour d’une seule convention signée par toutes les parties de la petite commune à l’Etat en passant par l’EPCI, le Département et la Région. Karine Gloanec Maurin explique à ce propos : Nous sommes tous autour du même texte alors qu’en général cela se fait en bilatérale. C’est un modèle que je revendique et qui fonctionne depuis presque 15 ans. Chacun finance à hauteur de ce qu’il peut, donc il y a un delta très fort entre les financements. Mes collègues élus les moins convaincus ont évoqué l’idée de stopper nos financements quand il y a eu les aides de l’Etat et de la Région. Il n’en était pas question car nous en sommes les premiers bénéficiaires et même si c’est peu, la subsidiarité existe et nous participons à notre mesure. C’est notre fierté de dire que nous sommes partenaires.
Le portrait culturel de la Communauté de communes des Collines du Perche est disponible ici